28 Septembre 2015
On est déjà fin septembre ! On se dit que l'été est passé vite. Pour nous skieurs, on se dit carrément qu'on a pas vu passer la préparation estivale. On l'a bien senti car on a abattu les heures d'entrainements plus ou moins longs et intensifs ; mais ça n'empêche qu'on approche à grand pas de la saison de compétitions hivernales, notre objectif.
En cette rentrée, nous sommes allé à Oberhof (Allemagne), stage maintenant traditionnel, afin de reprendre contact avec la neige, certes artificielle (car dans le "SkiHalle", le bâtiment réfrigéré) mais permettant de faire du travail hyper qualitatif. On se sent un peu comme des hamsters, on tourne sur un aller-retour de 1,6km, environ 2h30 tous les matins, pendant 9 jours ; cela représente une vingtaine de tours chaque matin. Cependant, c'est notre job, on a l'habitude de trouver à s'occuper avec du travail technique et des intensités.
Ensuite, après quelques jours à la maison, direction la Corse, autour de Bastia, pour le championnat de France de Rollerski. Le sprint, qui cette année était au format hivernal, se déroulait sur la place St Nicolas de Bastia, bel espace bitumé entièrement, idéal. Dans le but de travailler le sprint pour les tours et mini-tours de l'hiver (à la différence qu'il y avait une chaleur insupportable), j'ai participé bien volontiers et termine 5ème de la qualification puis me fais éliminer en demi-finale. La finale du sprint était magnifique, les poneys m'ont fait grosse impression.
Le prologue, qui devait initialement se déroulé en pleine route, s'est reporté sur la place St Nicolas encore, faute d'autorisation. Heureusement, sans conséquence pour le déroulement de l'épreuve, l'occasion de développer encore la puissance au plat durant 6 tours, sous une chaleur inconfortable. Je termine encore 5ème à 8sec d'Adrien Backscheider.
Lors de la poursuite, le samedi, au départ de Biguglia, un peloton se forme assez vite dans cette montée du Col de San Stefano. Les jeunes sont plutôt attaquants, ils tentent des ouvertures mais le pourcentage de pente trop faible ne permet pas de faire la sélection. Les 2 derniers kilomètres sont presque plats, lorsque Jean-Marc attaque je casse une pointe de bâton, je perds un peu mes moyens, heureusement je récupère un bâton un peu plus loin, reprends le contact avec le quatuor de tête en compagnie d'Ivan, c'est l'effort de trop, Robin pose une longue mine, je m'accroche mais ce sera trop tard. Je prends la 5ème place derrière Adrien, champion de France, Clément Arnault, le poney rapide comme un cheval, Robin et Jean-Marc. J'ai un gout d'insatisfaction, car je n'ai rien tenté, je suis resté passif durant la course, pas à mon habitude. J'aurais voulu me défoncer plus, le résultat n'aurait pas été moins bon.
Avant d'attaquer le mois d'octobre à Ramsau après le journée média à Paris, je fais de l'entrainement plus "cool".
le ski de fond à haut-niveau : une passion, un état d'esprit, une rigueur, du plaisir
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