La grippe qu'il ne fallait pas

Le mois de mars aura été compliqué. Comme vous l'avez constaté, je n'ai pas pû défendre mes chances sur les coupes du monde du mois de mars. En effet, en rentrant des mondiaux, deux jours après, j'ai de la fièvre et un mal de gorge qui sont arrivé. C'était la grippe, la vraie. 7 jours de fièvre, cloué au lit, à cracher mes poumons en feu et tout courbaturé, à bouffer du paracétamol et ibuprofène. J'ai rechausser les skis seulement cette semaine, avec de bonnes séquelles : encore la gorge prise, les jambes en chewing-gum, obligé de m'arrêter dans chaque bosse comme si je n'avais jamais fait de sport. Bref, j'ai décidé de ne pas aller à la finale de la Coupe du Monde à Falun, pour finir 40ième et au mieux grapiller quelques points qui n'auraient rien changer à ma place au classement général qui descend. C'est très frustrant de ne pas pouvoir défendre mes chances, après ma blessure au tendon, maintenant ça, mais j'essaye de ne pas y penser. On retiendra que quand j'étais avec un dossard, je ne faisais pas semblant. L'objectif dorénavent, c'est de retrouver des sensations correctes pour les championnats de France aux Contamines et le Tournoi des Douanes en Autriche. Demain, je participe au Championnat de France des clubs, 7,5km pour se décrasser. Depuis hier, j'ai réussi à faire des séances avec un peu de plaisir, le lot de consolation c'est le paysage, pouvoir respirer l'air extérieur sous un beau soleil.

Je suis de loin nos français qui se débrouillent bien dans ces finales.